« Marilyn, la dernière séance » par Bert Stern
Cette femme me fascine et cette expo photos relate des photos inédites qu ont été prises quelques mois à peine avant sa mort.
Trés exactement il s’agit d’une scéance photo pour le magazine « VOGUE », finalement jamais publié, parce que jugée, trop déshabillé. Alors une autre scéance avec plus de vêtements devait paraître le 6 août 1962, Marilyn étant morte le 5 août, l’article ne verra pas le jour….
L’inquiétude de MArilyn, Verra t-on sa cicatrice? En effet elle a une grande cicatrice sur le vente, elle a été opérée de la vésicule biliaire un mois avant la scéance, Bert Stern lui certifie que ce n’est pas grave, ce sera retravaillé avant publication…
Marilyn barrera d’un grand trait orange tous les clichés qu’elle n’aime pas, Marilyn est très critique et très exigeante…
Expostion temporaire au Musée Maillol , 59-61 rue de Grenelle PAris 7ème Métro Rue du Bac.
En 1962, Bert Stern est un photographe reconnu pour la qualité de ses portraits ; c’est un chasseur d’icônes qui croque les stars les unes après les autres. Dans l’avion qui le ramène de Rome où il vient de photographier Liz Taylor sur le tournage de Cléopâtre, il caresse un rêve, celui de photographier Marilyn Monroe. Dès son retour à New York, il propose à Vogue un reportage photos sur Marilyn Monroe. La rédaction du magazine accepte cette idée avec enthousiasme. Les événements s’enchaînent rapidement, Marilyn accepte de poser pour lui. Bert Stern peut réaliser son rêve.
Plutôt que de la photographier en studio, il préfère s’installer dans une suite de l’hôtel Bel-Air à Los Angeles. L’éclairage est minimal, il attend Marilyn avec inquiétude. Viendra ? Viendra pas ? Marilyn est connue pour ses sautes d’humeur et ses caprices ; elle est devenue très fantasque. Elle vient seule, elle n’a que cinq heures de retard. La séance peut alors commencer.
Marilyn aux roses roses – Tirage argentique colorié à la main – 57,2 x 44,5 cm
© Bert Stern
Marilyn accepte de poser une nouvelle fois pour Bert Stern. Elle meurt un jour avant la sortie de son reportage dans Vogue.
La dernière séance est composée de 2 571 photos. Bert Stern choisit de n’en présenter qu’un petit nombre. Chaque exposition génère une nouvelle sélection de photos. En 1982, Bert Stern n’en retient que 59 pour un musée américain. Elles seront par la suite mises en vente chez Sotheby’s et deviennent la propriété de Leon Constantiner, un collectionneur newyorkais. Cette sélection remarquable est certainement le regard de l’artiste le plus intéressant sur son travail. ”