De la réunion des Etats Généraux en l’Hôtel des Menus Plaisirs [5 mai 1789] au Serment du Jeu de Paume [20 juin 1789]
Le thème de cette visite-conférence permettra
de revivre les évènements qui précédèrent ceux d’octobre 1789 et
obligèrent la famille royale à quitter définitivement Versailles pour
Paris.
Rendez vous le Samedi 12 Mai 2007 à 14 h 15
Participants :
Doudou et Geri
Cousin Nono D’Artois
Le Vicomte De Valmont
Son Altesse Rym
Tout d’abord le traditionnel RDV à 13H30 devant les grilles du Chateau de Versailles pour filer au Toilettes Royaux en previsions des 2H00 de conferences …
Ensuite le rendez vous avait lieu devant la salle du Jeu de Paume, 1 rue du Jeu de Paume, Versailles.(La visite commencant dans le mauvaise ordre)
La salle du serment du Jeu de Paume :
Quelle émotion de se trouver devant ce lieu.si chargé d’Histoire.
Et la surprise fut plus grande encore quand nous sommes entrés.
Doudou et moi nous sommes aperçu que nous avions déjà visité ce lieu si rare lors de son ouverture de quelques mois l’année du bicentenaire de la Révolution en 1989. Ma grand mère a donc fait le voyage avec nous encore une fois….
Cette première visite fut interressante, On a appris que 700 gaillard des 3 états avaient attéris dans cette salle de jeu de paume un peu par erreur, en fait chassé de l’Hotel des Menus Plaisirs ils cherchaient où se réunir et le maître Pommier propriétaire du lieu n’ayant aucun prince lui réservant sa salle ce jour la et bien nos hommes se sont retrouvé là. Coté Accoustique cela devait etre assourdissant….
Les escriptions coté droit de la salle, nous informe que ce batiment est devenu monument historique.
La fresque à gauche retrace la scene historique du serment preté le 20 juin 1789 est une fresque débuté par Louis David 30 ans apres les evenements et contient de nombreuses erreurs, inachevé pendant longtemps alors quelle devait figurer à l’Assemblée, elle fut terminée par Merson pour commémorer les 100 ans des évements en 1889.
Sur les murs se trouve des dessins representant l’Assemblée sous ses differents formes telle quelle a été à l’Hotel des Menus plaisirs , jusqua sa forme definitive et finallement beaucoup plus apropriée. On y voit egalement des representations de la Bastille, et des evenements au jeu de Paume.


On trouve egalement les noms des differentes signataires de la Constitutions membres des 3 etats . On voit egalement des bustes de certains hommes et au centre de la Piece BAilly la main levée pretent serment.
Sous verre dans la piece on trouve un fac similé du livre contenant les signatures originales des personnes ayant signé la constitutions, mais aussi une raquette et une balle de jeu de paume mais aussi les plan de cette salle telle qu’elle etait à l’epoque.
Une maquette de cette salle a ete realisé et figure dans une autre vitrine.
Dans une derniere vitrine figue une Bastille sans doute taillée dans une des brique de La bastille comme la tradition l’indique.
La tradition veut que chaque departement aient 1 bastille Taillée dans l’une des brique de La Prison de la Bastille.
rappel des évènements :
Le 6 mai 1789, les députés du tiers état aux états généraux
refusent de se réunir séparément des représentants des deux autres
ordres. Après un mois de discussion et de négociation, ils décident de
prendre l’initiative en invitant leurs collègues à se joindre à eux
pour une vérification bailliage par bailliage des pouvoirs des élus des
trois ordres. Le 16 juin, dix élus du clergé répondent à leur nom lors
de l’appel quotidien. Les députés du tiers sentant leur heure venue,
adoptent une motion faisant d’eux l’Assemblée nationale, la seule à
pouvoir consentir l’impôt. Le clergé plie devant ce coup d’éclat sans
violence et décide le 19 juin de se joindre à eux. L’heure du triomphe
semble proche.
Louis XVI
décide alors de résister. Il prévoit de réunir, le 22 juin, les députés
des trois ordres lors d’une séance royale où il casserait toutes les
décisions du Tiers. En attendant, il lui faut empêcher tout débat et
toute nouvelle décision. Le 20 juin 1789,
sous prétexte de réparations à faire pour la prochaine séance, les
gardes interdisent aux députés du tiers état l’accès à la salle de
l’hôtel des Menus Plaisirs, où se tenaient les états généraux.
Les députés se réunissent alors dans la salle du Jeu de paume, à Versailles. Aidé par le député Jean-Joseph Mounier, l’abbé Emmanuel-Joseph Sieyès s’empresse de rédiger la célèbre formule du serment du Jeu de paume, « de
ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances
l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et
affermie sur des fondements solides ». Ce texte est lu par Jean-Sylvain Bailly.
Il ne s’agit rien moins que d’emporter la décision des hésitants et de
les contraindre en quelque sorte à aller de l’avant. Ce serment est
voté à l’unanimité moins une voix, celle de Martin-Dauch.
Le 23 juin, le tiers montre sa volonté de tenir son serment. Prenant
la parole devant l’Assemblée, Louis XVI casse les décisions du tiers et
interdit aux trois ordres de siéger en commun. Il promet pourtant
quelques réformes (égalité devant l’impôt, abolition de la taille, des
corvées, des lettres de cachet, etc.) et conclut en enjoignant aux
représentants de se retirer.
Le souverain parti, les gardes semblent vouloir disperser les
députés du Tiers qui refusent d’obéir, par la force. Quelques députés
de la noblesse, dont La Fayette mettent la main à l’épée. C’est à ce moment que Mirabeau aurait prononcé la fameuse phrase, dont plusieurs versions existent: « Allez
dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du
peuple et que nous ne quitterons nos places que par la force des
baïonnettes ! »
Le roi capitule. « Eh bien, dit-il, s’ils ne veulent pas s’en aller, qu’ils restent ! » Le 27 juin, il ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une chambre unique.
2eme partie de la Visite : L’hotel des Menus Plaisirs


La partie hélas la moins interressante de la visite parce que c’était en exterieur et sans micro et oreillette nous n’entendions pas la guide…qui ne s’interressait d’ailleurs qu’aux personnes du 3eme age qui avaient fait le déplacement….

Bref….
Donc en gros nous étions à l’exterieur,
heureusement en plein soleil pour voir les fondations de ce qui était
les gradins ou tribunes, On sait que les Toilettes etaient sur l’actuel
trottoirs, que nous sommes entrée par la porte du Tiers Etats et que le
Roi passait par l’autre coté là ou se trouve l’actuel escalier.On sait
aussi que les arbres actuels sont sencé suggérer les colonnes se
trouvant dans la salle à l’epoque.
Dans les batiments
actuels s’est installé l’école de musique Baroque de Versailles ou les
Familles Versaillaises « se battent » pour faire admettre leur enfant
surdoués pour qu’ils apprennent le solfege incomprenhensible du 17 eme
siecle.
donc :
L’hotel des Menus Plaisirs en quelques dates :
1739-1745 |
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édification de l’hôtel des
Menus-Plaisirs ; y sont abrités l’administration, les ateliers et les
entrepôts liés à l’organisation des réjouissances du
roi et de la cour |
1787-1788 |
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à deux reprises,
l’assemblée des notables s’y réunit |
1789 |
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travaux d’agrandissement afin de
recevoir l’ensemble des députés : construction du grand escalier
(celui qui mène à la bibliothèque actuelle) et des salles
d’assemblée du Clergé et de la Noblesse (bibliothèque
actuelle) |
5 mai |
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convocation des États
Généraux |
juillet |
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réunion permanente des Trois Ordres |
4 août |
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vote de l’abolition des privilèges |
28 août |
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Déclaration des Droits de l’Homme et du
Citoyen |
octobre |
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abandon du site |
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Un peu D’histoire :
L’ADMINISTRATION DES MENUS-PLAISIRS |
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Créée en juin 1627 afin d’assurer
une meilleure efficacité et surtout une meilleure gestion de la Maison
du Roi, l’Administration des Menus-Plaisirs ne se développe pleinement
que sous le règne de Louis XIV. En effet,
l’ampleur que prennent les cérémonies de la Cour et, plus encore,
les fêtes, impose de nouvelles précisions et la création,
à partir de 1660, d’une administration plus apte à satisfaire les
besoins du nouveau monarque.
C’est ainsi que naquit l’Administration
de l’Argentrie, des Menus-Plairirs et Affaires de la Chambre du Roi,
destinée à se maintenir jusqu’à la fin de l’Ancien
Régime et à contribuer de façon considérable au
rayonnement de la cour de France dans toute l’Europe des XVIIe et XVIIIe
siècles.
Les attributions des Menus-Plaisirs
(abrégé que l’on donne habituellement à cette
administration et qui permettra à certains d’ironiser sur ces » plaisirs
que l’on dit menus « ) sont pourtant très étendues et touchent de
très près la famille royale. Le budget en est variable et peut
être résumé ainsi :
|
– les dépenses ordinaires : |
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· |
les gages des musiciens, des médecins, du
Grand-maître de la Garde Robe…etc |
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· |
l’entretien des voitures, des magasins, des » tentes et
maisons de bois » du Roi |
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· |
les fêtes religieuses et spectacles de la Cour |
|
· |
les voyages de la Cour, les cadeaux faits par la famille
royale |
|
– les dépenses extraordinaires : |
|
· |
les cérémonies funèbres , les mariages
et les baptêmes de la famille royale |
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· |
la préparation des Lits de Justice |
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· |
diverses réjouissances publiques |
|
À ces attributions s’ajoutent, au
XVIIIe siècle, l’administration (non
financière) de la Comédie-Française et de la
Comédie-Italienne.
En 1787, le site est choisi pour
accueillir l’assemblée des notables, dans une salle provisoire
élevée pour la circonstance par Pierre-Adrien Pâris sur la
cour haute. Celle-ci sert de nouveau à la fin de 1788 pour la seconde
assemblée des notables. De nos jours, le bâtiment ayant
été détruit, seul le dessin des fondations a
été reconstruit (face aux locaux de la Maîtrise).
La convocation des États
Généraux à partir du 5 mai 1789 entraîne des travaux
beaucoup plus importants qui touchent à la fois la salle provisoire,
agrandie pour recevoir l’ensemble des députés, et les
bâtiments en dur dont les magasins sont convertis en bureaux, salles de
réunions et dépendances pour le service de l’assemblée.
C’est alors que Pâris construit le grand escalier de l’aile Est, (celui
menant actuellement à la bibliothèque du Centre de Musique
Baroque) et que sont aménagées, au premier étage des ailes
Est et Sud, les salles d’assemblée du clergé et de la noblesse,
qui disparaîtront dès le mois de juillet, quand fut
décidé la réunion permanente des Trois Ordres. La
bibliothèque actuelle, conçue à l’emplacement exact de
l’assemblée du clergé, reproduit dans son architecture le plan de
salle de l’époque.
C’est dans la salle de réunion,
provisoire, de la cour haute que l’Assemblée Nationale vota l’abolition
des privilèges (4 août 1789) et la Déclaration des Droits
de l’Homme et du Citoyen.